Le
11 novembre les élèves de français et d'allemand, nous sommes allés en
excursion pour suivre la Route de l'Exil. On nous a expliqué les horreurs de
l'exil des républicains espagnols après avoir perdu la Guerre Civile en 1939.
Nous
avons pris le bus et nous sommes d'abord partis vers La Jonquera, où nous avons
visité le MuME (musée mémorial de l'exil) et nous avons connu notre
guide, qui nous a expliqué l'exile des républicains espagnols et qui nous a
accompagnés tout au long de la journée.
Ensuite,
nous sommes allés à Saint Cyprien (Sant Cebrià). Là, on nous a montré un
monument en hommage de Lluís Companys et puis la longue plage de la ville qui à
l'époque était un camp de refugiés, ainsi que celle d'Argelès, la plage voisine.
Il faisait beau, nous nous sommes assis sur le sable et nous avons lu à haute
voix des textes en français qui parlaient des conditions pénibles des réfugiés
dans le camp, de la famine, de leur souffrance, de leur peur, de la tristesse
de se savoir loin de leur patrie.
Puis,
on a pris le bus encore une fois pour aller à la Maternité d'Elne
(Elna), crééé en 1939 par une infirmière Suisse d'environ 20 ans, Elisabeth
Eidenbenz, pour accueillir beaucoup de femmes enceintes réfugiées dans les
camps de Saint Cyprien et Argelès. Elle les ramenait du camp de refugiés à la
Maternité. Là, elles accouchaient leurs petits enfants et elles en prennaient
soin. Le guide nous a montré tout le bâtiment, qui avait trois étages et une
pièce très belle au grenier avec le plafond en verre. On y est monté par petits
groupes de six personnes. Nous avons visité les chambres à coucher et les
pouponnières. Nous avons vu un documentaire en noir et blanc à propos
d'Elisabeth Eidenbenz et puis nous avons déjeuné dans le jardin.
Finalement,
nous sommes allées à Portbou pour visiter le cimetière où repose Walter
Benjamin, un philosophe juif-allemand qui fuyait le nazisme en 1940. Il avait
l'espoir d'entrer en Espagne pour arriver en Amérique mais quand il est arrivé
à la frontière espagnole il a trouvé les lois d'immigration de dictature
franquiste. Il était malade et peu après son arrivée, il est mort. On dit qu'il
s'est suicidé quand il a réalisé qu'il devait rentrer en France. Il y a un beau
monument en hommage de Walter Benjamin à l'entrée du cimetière.
Mariona
Alemany / Clàudia Vicens / Oriol Marès
1r
de Batxillerat